La crise de la COVID a montré que nos modes de vie peuvent changer rapidement. Si ces chamboulements sont loin d’être tous positifs, il y en a pourtant qui ont ouvert de nouvelles perspectives. Des pistes cyclables « corona » ont vu le jour et sont désormais promises à un bel avenir, le télétravail va rester une option dans de nombreuses entreprises, la congestion a diminué et la qualité de l’air s’est améliorée!
Mais les chamboulements de la crise du coronavirus, c’est aussi un usage renforcé de la voiture privée. Les débats sur la place de la voiture dans nos sociétés restent tendus, notamment dans les villes, comme Bruxelles, où les alternatives sont pourtant plus accessibles. Le résultat de cette dépendance est visible dans cette vidéo : nos territoires et nos villes sont littéralement intoxiquées par les voitures polluantes… et on ne s’en rend même plus compte !
Les voitures polluent notre air au détriment de notre santé
Avec cette vidéo, Greenpeace dénonce la façon dont nos sociétés ont été rendues ultra dépendantes des voitures diesel, essence et gaz qui polluent notre air au détriment de notre santé. Or, cette pollution participe à dérégler le climat et endommage notre santé en favorisant, entre autres, le développement de maladies pulmonaires et cardio-vasculaires. En Angleterre, en décembre dernier, un médecin légiste a pour la première fois reconnu la pollution de l’air comme une des causes du décès de la petite Ella Debrah, alors âgée de 9 ans.
Les voitures réduisent notre espace de vie, certainement en ville, et participent à la bétonisation des sols via les routes et les places de parking qui leur sont dédiées, alors que dans les faits, elles restent garées 95% du temps. Cette accaparation de l’espace par de grandes boîtes de métal immobiles n’a plus de sens dans nos villes, à l’heure où le corona a montré l’importance d’espaces publics en suffisance, verts, sécurisés et accessibles à tous.
Mouvements pour une nouvelle mobilité
Tout ceci n’est pas une fatalité. Des mouvements se sont lancés dans différentes villes dans le monde pour dénoncer le diktat de l’industrie automobile et fossile, et revendiquer de nouvelles façons de se déplacer. Au-delà du besoin d’alternatives de qualité et sûres (marche, vélo, transports publics), il est important de transformer notre conception de la voiture et de l’envisager comme un outil de mobilité qui peut-être partagé entre plusieurs personnes. Et ces voitures partagées doivent être de taille raisonnable et électrifiées .
Une date de fin pour les voitures polluantes
Cela fait des décennies que les voitures fossiles polluent notre climat et notre air, il est plus que temps que les autorités décident une date de fin pour ce type de véhicule. Les autorités ont les outils nécessaires à leur disposition pour s’en assurer : les villes peuvent décider de bannir les véhicules thermiques de leur territoire, via des zones ultra basses-émissions ou des systèmes de taxe kilométrique, tout en renforçant proactivement les alternatives aux véhicules privés et en faisant attention aux publics les plus vulnérables à ces changements.
Nous demandons aux autorités du pays, et en particulier des villes, de vraies ambitions pour des villes saines et agréables.
Je signe la pétition pour des villes et villages plus verts, plus sains, plus humainsJe soutiens Greenpeace
|
|
|
|
YouTube |
|