Le combat pour la paix et l’environnement que Greenpeace mène depuis près de 50 ans s’inscrit dans un contexte sans cesse changeant. S’attaquer aux symptômes des enjeux environnementaux et sociaux auxquels nous faisons face n’est plus suffisant et Greenpeace milite pour des changements systémiques. 

S’attaquer aux racines de notre système économique, c’est aussi prendre conscience de l’ampleur des désastres sociaux qu’il engendre : derrière les problèmes de pollutions industrielles, de dérèglement climatique, d’accaparation des terres, d’augmentation des inégalités sociales, il y a une dynamique commune ! L’engagement de Greenpeace pour la Transition juste est dès lors une évidence : la justice sociale est un moteur de la transition écologique et la transition écologique un outil de justice sociale. 

La transition juste : une évidence pour Greenpeace
Je signe pour un monde plus vert et plus juste

Pourquoi fêtons-nous le 1er mai ?

Ce 1er mai, nous célébrons la journée internationale des travailleur.se.s, une date importante pour le mouvement ouvrier. C’est l’occasion pour Greenpeace de rappeler les acquis sociaux obtenus par les travailleur.se.s du monde entier qui ont lutté durant des décennies pour obtenir des droits qui ont amélioré nos vies et dont nous profitons encore toutes et tous aujourd’hui. Grâce à la persévérance, la résilience et les utopies en lesquelles ont osé croire les mouvements ouvriers et les syndicats, nous bénéficions d’un droit du travail, de systèmes de sécurité sociale et de santé publique, d’une limite de temps de travail hebdomadaire, de jours de repos, de congés parentaux, d’un système de pensions, d’une assurance chômage,…

S’inspirer des mouvements de travailleur.se.s pour améliorer la vie de chacun.e

L’action collective fait partie de l’ADN Greenpeace. Et aujourd’hui plus que jamais, nous avons la conviction que les gens ordinaires ont le pouvoir de travailler ensemble pour changer le monde en mieux. Parce que nous avons besoin de ce pouvoir en ce moment et, au-delà des droits gagnés, le mouvement ouvrier est inspirant pour ses méthodes. Que ce soit par l’éducation populaire, la création d’un rapport de force grâce à une large force de mobilisation, l’usage de grèves et d’actions directes, la négociation collective, les ingrédients qui leur ont permis de gagner des luttes sont une source d’inspiration et de réflexions encore aujourd’hui. 

Mettre la question de l’emploi au centre de la transition écologique

La transition juste : une évidence pour Greenpeace

Si Greenpeace soutient le message du 1er mai, c’est aussi parce qu’en tant que mouvement écologiste, nous tenons à ne pas ignorer l’impact des actions que nous menons sur les inégalités sociales, l’emploi, les rapports de production, les moyens de subsistance… C’est le cœur de la transition juste : chercher à mettre en œuvre les politiques nécessaires pour que la protection de l’environnement et l’égalité sociale se renforcent mutuellement au lieu de s’opposer. Cette vision est illustrée par le slogan « il n’y a pas d’emploi sur une planète morte ». 

Mais cette combinaison comporte autant de points de tensions que d’éléments de renforcement. Par exemple, si on en revient au débat à l’origine du concept de transition juste, la transition vers une économie bas-carbone va obliger certains secteurs d’activités à subir d’importantes restructurations : les secteurs dépendants des énergies fossiles, les transports, l’agriculture… 

D’un autre côté, la transition écologique est aussi source de création d’emplois de qualité, de diversification économique, de reconversion et offre le potentiel d’aller vers plus de justice sociale, si elle est intelligemment accompagnée par notre sécurité sociale, des mécanismes de formation, de reconversion professionnelle, une réflexion sur la distribution des richesses, une lutte contre les inégalités sociales…

C’est pour questionner ces tensions possibles et, à l’inverse, rechercher les conditions de réussite de ces synergies, que Greenpeace met la transition juste à l’honneur, ce 1er mai.

Transition juste : où en est la Belgique ?

La transition juste : une évidence pour Greenpeace

Selon une analyse de la Confédération Syndicale Internationale récemment publiée, la Belgique est parmi les 10 pays ayant les plus mauvais plans de transition juste, au côté des grosses puissances économiques qui ralentissent la dynamique mondiale comme la Chine, les USA, le Brésil, l’Australie, le Japon ou la Russie. Les pays les plus inspirants en matière de transition juste se trouvent  en Amérique latine avec le Costa Rica, le Suriname, l’Argentine et la République Dominicaine, et dans certains pays d’Europe comme l’Allemagne, les Pays-Bas et la Norvège.

Nous questionner sur les chantiers prioritaires, et les prochains pas que nous pouvons mettre en place, en Belgique, chacun à notre niveau, pour rattraper ce retard est essentiel.

Le 1er mai, suivez-nous en direct

Pour rencontrer les mouvements ouvriers et mieux connaître leurs combats d’hier et d’aujourd’hui, pour discuter avec eux des ingrédients de réussite d’un mouvement social, pour se pencher sur la manière de faire de la transition une réussite sociale et écologique et dépasser les tensions possibles et pour identifier les chantiers à débuter dès maintenant en Belgique sur cette question… Suivez-nous le 1er mai sur nos réseaux sociaux !

Et si vous aussi, vous voulez signifier à nos politiques que 2021 doit être celle où nous mettons en place un monde d’après plus vert et plus juste, alors signez notre pétition. 

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