La Belgique défend-elle la sauvegarde des océans ? C’est ce qu’elle prétend. Mais qu’en est-il réellement ? A des milliers de kilomètres de chez nous, des militants ont mené une action pacifique dans le port de San Diego, aux Etats-Unis, contre un navire affrété par la société belge Global Sea Mineral Resources (GSR), une filiale de DEME. Cette société, parrainée par le gouvernement belge, compte faire des tests dans le Pacifique dans le but d’exploiter les grands fonds marins. 

ACTION : contre l’exploitation minière des grands fonds marins du Pacifique !

A proximité du navire en question, des militants ont déployé des bannières sur lesquelles on pouvait lire : « Stop Deep Sea Mining » (stop à l’exploitation minière en eaux profondes). Le navire a en effet l’intention de se rendre dans les jours à venir dans la zone du Pacifique appelée Clarion-Clipperton, située entre Hawaï et le Mexique, pour y procéder à des tests impliquant le Patania II, une immense machine pouvant descendre à plus de 4000 mètres de profondeur pour y collecter des nodules polymétalliques

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Nouvelle ruée vers un nouvel or ? 

Il n’y a pas que la Belgique qui a entamé cette ruée vers le nouvel or des grandes profondeurs. Parallèlement à l’action à San Diego, d’autres militants, cette fois à bord du Rainbow Warrior, ont mené une action dans la zone où une filiale de la société canadienne DeepGreen Metals envisage à son tour d’exploiter les profondeurs du Pacifique. Les militants ont déployé des banderoles sur lesquelles on pouvait lire notamment « Protect the oceans ! ».

ACTION : contre l’exploitation minière des grands fonds marins du Pacifique !

Biodiversité menacée

En menant ces actions, Greenpeace dénonce les dangers de ces nouvelles industries qui en sont encore au stade de test mais qui, si elles reçoivent le feu vert, menaceront tout un écosystème marin. Des machines pesant plus qu’une baleine à bosse sont prêtes à être testées dans les profondeurs du Pacifique. Or, les scientifiques ont averti à plusieurs reprises que l’exploitation minière en eaux profondes pourrait avoir des conséquences terribles sur les écosystèmes océaniques que nous comprenons à peine. Il ne faut pas les ouvrir à l’exploitation minière.

Populations menacées

Victor Pickering, un activiste fidjien actuellement à bord du Rainbow Warrior, est également très inquiet de l’évolution du danger : « L’océan fournit de la nourriture à nos familles et nous relie tous, nous, les îles du Pacifique, d’une île à l’autre. J’agis parce que notre peuple est déjà confronté aux menaces que représentent les tempêtes extrêmes, l’élévation du niveau de la mer, la pollution plastique et l’épuisement industriel des populations de poissons. Je ne peux pas rester silencieux et regarder une autre menace – l’exploitation minière en eaux profondes – nous priver de notre avenir« .

Heureusement, de bonnes nouvelles nous sont parvenues la semaine dernière : des entreprises telles que BMW, Volvo, Google et Samsung ont répondu à l’appel de WWF et se sont engagées à exclure l’utilisation de minéraux extraits des océans, portant ainsi un premier coup à cette industrie émergente. 

Vers une meilleure protection des océans

ACTION : contre l’exploitation minière des grands fonds marins du Pacifique !

Les gouvernements doivent convenir d’un traité mondial sur les océans en 2021 qui place la protection au cœur de la gouvernance mondiale des océans au lieu de l’exploitation. La Belgique est en faveur de ce traité de protection des océans mais aussi, en faveur de l’exploitation minière. N’est-il pas temps qu’elle prenne une position claire et qu’elle renonce à cette activité destructrice ? 

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