Dans le monde, un million d’espèces animales et végétales risquent, à court terme, de disparaître à jamais. En Amazonie, la situation est particulièrement dramatique : depuis des mois, des zones entières partent en fumée, menaçant une faune et une flore exceptionnelles. Greenpeace fait son possible pour que ce désastre amazonien cesse immédiatement. Coup d’oeil sur notre action sur place. 

La biodiversité en Amazonie mérite notre attention

L’Amazonie connaît l’une des pires saisons d’incendies depuis 10 ans. Pas moins de 29.308 foyers d’incendies ont été enregistrés au mois d’août. C’est un drame pour les populations indigènes. Et c’est un écosystème magnifique, peuplé d’espèces animales et végétales uniques, qui part en fumée. 

Amazonie : comment en est-on arrivé là ? 

La biodiversité en Amazonie mérite notre attention

Les propriétaires de ranchs et les grands exploitants agricoles, forces puissantes de l’économie brésilienne, encouragés par la rhétorique du président Bolsonaro qui prône l’exploitation au détriment de la conservation, coupent et brûlent l’Amazonie et d’autres écosystèmes au Brésil à un rythme alarmant pour faire place aux troupeaux de bétail et à la production de soja. Ce faisant, ils mènent les régions de la forêt vers un point de basculement qui sera irréversible en moins de 20 ans. Les incendies dans la forêt amazonienne ne sont pas naturels, mais sont délibérément allumés afin de libérer plus de terres pour favoriser l’élevage et l’agriculture à l’échelle industrielle. 

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Avec son programme anti-environnemental, le gouvernement Bolsonaro ne fait qu’empirer la situation. Et si rien n’est entrepris, les régimes climatiques vont changer en permanence, transformant la forêt tropicale humide qui subsiste en une terre sèche. L’Amazonie, qui stocke aujourd’hui un quart du dioxyde de carbone absorbé par les forêts du monde, ne serait plus notre principale défense contre le changement climatique. Elle libérerait au contraire des milliards de tonnes de carbone dans notre atmosphère.

Plus de 1,2 million d’arbres abattus chaque jour

Feux de forêt en Amazonie

La biodiversité dans sa totalité pâtit de cette situation : plus de 1,2 million d’arbres sont abattus chaque jour. Pendant la saison des incendies, une moyenne de 40 incendies par heure détruit la forêt. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’un autre hectare de forêt disparaisse ! Ce n’est qu’avec sa plus grande forêt tropicale humide intacte que notre planète continuera à maintenir la vie telle que nous la connaissons. Nous ne pouvons pas perdre nos chances d’empêcher une dégradation du climat.

La biodiversité en Amazonie mérite notre attention

Qui doit agir ? 

En fin de compte, le gouvernement brésilien et le président Bolsonaro. Pour les empêcher de relâcher davantage l’application de la législation environnementale au Brésil, qui encourage l’exploitation effrénée de la biodiversité de l’Amazonie, et de violer les droits humains des populations indigènes, nous avons besoin d’une pression mondiale par le biais des entreprises internationales, des investisseurs et des gouvernements pour mettre fin à leur complicité. 

La biodiversité en Amazonie mérite notre attention

La Belgique a clairement un rôle à jouer aussi : elle doit rejeter l’adoption de l’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur (la communauté économique qui regroupe plusieurs pays de l’Amérique du Sud) , d’autant plus que le Brésil n’offre actuellement aucune garantie pour la protection des écosystèmes et les droits des peuples indigènes. 

Ensemble pour la biodiversité

Ensemble pour la biodiversité

Parce que la sauvegarde de la biodiversité est essentielle, Greenpeace s’est associée au mois de mai à « Ensemble pour la biodiversité », une grande campagne nationale qui vise à toucher le plus grand nombre et à attirer l’attention sur l’urgence d’une meilleure protection de la biodiversité.

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