La première vague de chaleur de l’année est arrivée. Dans cet article, nous avons énuméré 10 faits troublants sur la chaleur et la sécheresse. Le saviez-vous ?

#1 – Canicule pour la sixième année consécutive en Belgique 

Entre 1901 et 1990 l’IRM a enregistré en moyenne une vague de chaleur tous les quatre ans. Aujourd’hui, cette moyenne est de deux canicules tous les trois ans. Ce qui est encore plus impressionnant, c’est que la fréquence ne fait qu’augmenter au fil des ans. 

Nous avons par exemple eu au moins une canicule par an sur les cinq dernières années. Et pour la sixième année consécutive nous traversons en ce moment une vague de chaleur, ce qui n’était pas arrivé depuis 120 ans. 

#2 – Vers 3 fois plus de vagues de chaleur en 2100 ? 

L’IRM prévoit que si nous ne réduisons pas les émissions de gaz à effet de serre, nous aurons trois fois plus de canicules à Bruxelles comparé à la situation climatique des 30 dernières années. Cela représente une moyenne de trois canicules par an ! Pffff… 

#3 – Le dernier jour du mois de juillet a été le troisième jour le plus chaud jamais enregistré. 

Le 31 juillet, le thermomètre d’Uccle indiquait 36,5°C : cette journée tropicale était la troisième plus chaude jamais enregistrée à cet endroit. Le record de chaleur date d’ailleurs du 25 juillet 2019 ou il avait fait 39,7°C. Ces dernières années, nous avons enchaîné les records de chaleur et cela est lié au réchauffement climatique. 

#4 – Records de chaleur au Pôle Nord 

Une température record de 38°C a été mesurée en Sibérie en juin dernier. Cela représente 18 degrés de plus que la température habituelle de ce mois-là. En juillet, d’autres tristes records ont été atteints à Longyearbyen (Spitsbergen) : une température de 20°C a été mesurée plus de 4 jours d’affilés, dont un pic de presque 22°C. La nuit du 28 juillet il n’a fait que minimum 16,8°C. Cela vous semble peu ?  Sachez que d’habitude les températures maximales et minimales pour cette période à cet endroit sont de 9,4°C et 5°C.

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#5 – Canicule en période de COVID-19, la prudence est de mise 

Il est plus important que jamais de prendre soin de vous et des autres. Les personnes déjà affaiblies par le coronavirus peuvent être particulièrement vulnérables aux malaises liés à la chaleur. À l’inverse, Le Vlaams Agentschap Zorg en Gezondheid, prévient que les personnes souffrant de stress dû à la chaleur sont extrêmement vulnérables au COVID-19. 

#6 – Il y a très peu de chances que nous rattrapions le manque de pluie de ces derniers mois 

Chaleur est sécheresse vont de pair. David Dehenauw, météorologue sur VTM et membre de l’IRM, explique que « ces trois dernières années, il aurait dû pleuvoir 400 litres de plus que ce que nous avons réellement eu comme pluie. 400 litres, c’est la quantité de pluie qui est censée tomber sur une période de six mois. Il est très peu probable que nous rattrapions ce manque un jour ». Pour lui, cette sécheresse s’aggrave d’année en année. 

#7 – Quinze pourcent des sols en Flandre sont secs 

« En raison du changement climatique, nous avons désormais des périodes de sécheresse plus longues d’une part mais aussi des précipitations très intenses d’autre part ». Le défi ici consiste à retenir l’eau plus longtemps pendant les périodes humides, afin d’avoir plus de réserves pendant les périodes sèches. Quinze pourcent du sol en Flandre est trop dur : c’est deux fois plus que la moyenne européenne » a déclaré récemment l’expert Patrick Willems dans le HUMO. « L’eau de pluie est immédiatement évacuée par les ruisseaux et les égouts ». 

Ce qu’il nous faut de toute urgence, c’est moins de béton, plus de nature et surtout des zones marécageuses car ces zones stratégiques stockeront les réserves d’eau. L’eau de pluie doit pouvoir à nouveau être absorbée dans le sol et nos champs doivent devenir de vraies éponges. 

#8 – On consomme en moyenne 100 litres d’eau par jour 

En période de canicule comme celle que nous vivons en ce moment, notre consommation d’eau explose et l’approvisionnement en eau est fortement impacté. Il est donc important d’être prudent et parcimonieux avec l’eau du robinet. Combien de litre d’eau un belge consomme-t-il en moyenne par jour ? En prenant une douche, en cuisinant et en tirant la chasse une moyenne de 100 litres par jour est atteinte ! Pensez à adopter des gestes simples pour réduire votre consommation d’eau.

#9 – 100 litres par jour ? La réalité est bien plus élevée…   

Si on prend en compte nos comportements de consommation, ce chiffre monte jusqu’à 5200 litres par jours ! Un steak, un petit morceau de chocolat, une tasse de café, un verre de vin rouge, … les boissons et la nourriture représentent 75% de notre empreinte sur l’eau. Si vous voulez agir contre cette crise mondiale de l’eau, il ne suffit pas de simplement fermer le robinet d’eau quand vous vous brossez les dents. Vous aurez un plus grand impact en mangeant moins de viande et de produits laitiers.  

#10 – La production d’un kg de bœuf nécessite plus de 15 000 litres d’eau 

Encore un chiffre qui nous donne le vertige… 15 000 litres d’eau sont utilisés pour la simple production d’un kg de viande de bœuf. C’est l’équivalent d’une piscine remplie. Ce chiffre n’est pas spécifiquement lié à la Belgique, il s’agit surtout d’un montant global. Néanmoins il est clair qu’un amateur de viande a un énorme impact sur la quantité limitée d’eau douce de notre terre. Une publicité d’EVA VZW résume parfaitement bien cette situation : mangez moins d’eau. 

Cet été, la crise climatique se fera à nouveau sentir dans le monde entier. Greenpeace demande aux gouvernements et aux parlements de déclarer l’urgence climatique.

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