Les fonds marins font à nouveau parler d’eux : ce 24 juin, une audition publique a lieu à la Chambre à propos de l’exploitation minière en eau profonde. Le vote devrait se dérouler après l’été. Si cette activité reçoit le feu vert, elle anéantira les fonds marins et la vie spectaculaire qu’ils abritent. Dites NON à cette activité destructrice !
Je signe
Les fonds marins vous semblent peut-être lointains et inaccessibles. Et pourtant, la Belgique a une part de responsabilité dans ce dossier : notre pays parraine Global Sea Mineral Resources, une filiale de l’entreprise de dragage DEME, qui a obtenu un contrat pour l’exploration minière des grands fonds marins dans une zone de l’océan Pacifique. Cette zone, qui fait 2,5 fois la taille de la Belgique, fait partie d’un écosystème fragile et unique pour lequel les connaissances scientifiques sont encore limitées.
La Belgique, pays des contradictions
Comment se fait-il que la Belgique soutient cette activité dangereuse à plus d’un titre alors qu’en parallèle, elle est favorable à l’adoption d’un traité mondial qui permettra de protéger au moins 30% des océans d’ici à 2030 via la création de zones marines protégées ? Il est essentiel que notre pays adopte une attitude cohérente et se prononce pour la protection de l’ensemble des océans et donc aussi, des fonds marins !
L’exploration minière en haute mer ne doit pas voir le jour. Il existe d’autres solutions pour satisfaire nos besoins de minéraux. Nous demandons à la Belgique de ne plus soutenir cette industrie et de se prononcer en faveur d’un moratoire sur cette activité qui menacera directement les fonds marins. Or, ceux-ci sont essentiels à plus d’un titre : ils stockent le CO2 et sont dans ce sens essentiels pour préserver l’équilibre climatique mais aussi, ils abritent des espèces uniques qui méritent d’être préservées.
Je demande aux parlementaires de soutenir la protection des océans
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