Les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : notre biodiversité s’appauvrit à un rythme effrayant. Un million d’espèces animales et végétales risquent en effet de disparaître à jamais. Agissons ensemble pour leur sauvegarde !
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La biodiversité chez nous…
Quand on parle de biodiversité, il ne s’agit pas seulement de préserver des écosystèmes uniques dans des endroits éloignés et exotiques. Il s’agit aussi de sauvegarder et de redonner vie à notre faune et flore locales. Par exemple chez nous, on pourrait penser à protéger plus de zones boisées et à développer plus de zones naturelles en ville. Ou pourquoi pas, à un jardin débordant de vie plutôt qu’à une pelouse coupée au millimètre.
La façon dont notre nourriture est produite joue également un rôle important dans la préservation de la biodiversité. La forte utilisation de produits chimiques, de pesticides et d’antibiotiques dans l’agriculture industrielle est une catastrophe pour nos insectes, nos oiseaux et nos poissons, entre autres. Au contraire, l’agriculture biologique favorise la biodiversité dans les champs et alentours. Sans oublier qu’elle nous garantit une alimentation plus saine, des émissions de CO2 moindre et un meilleur revenu pour les agriculteurs.
Le contraste avec l’élevage industriel ne pourrait être plus grand. C’est une industrie qui va jusqu’à détruire des écosystèmes à l’autre bout du monde. Pensez, par exemple, à l’énorme superficie de la forêt amazonienne qui est partie en fumée avant même l’aménagement des premières plantations de soja. Soja qui sert notamment chez nous, à nourrir nos animaux d’élevage. Outre l’élevage, l’exploitation minière et l’exploitation forestière industrielle sont des menaces majeures pour la plus grande forêt tropicale du monde et la biodiversité qu’elle abrite. Nous avons récemment publié un rapport qui montre, entre autres, que les précieux et rares arbres ipé sont toujours abattus illégalement et que le bois est exporté notamment vers la Belgique.
… En Amazonie
La sauvegarde de la forêt en Amazonie commence donc aussi par un changement à opérer au niveau de nos modes de production et de consommation en Europe. Quand on sait qu’il y a encore des milliers d’espèces non découvertes dans la forêt amazonienne, et que la poursuite de la déforestation pourrait amener la forêt à un point tel qu’elle ne pourra plus se rétablir par elle-même, il n’est pas difficile de voir que nous devons soutenir les populations indigènes du Brésil pour mettre fin à la politique désastreuse du président Bolsonaro. Nous contribuons par ailleurs à faire connaître et à cartographier la biodiversité de la forêt.
Et dans les océans
Quand on parle d’écosystèmes encore méconnus, il y en a un autre qui se démarque : les grands fonds marins. Nous en savons moins sur eux que sur la lune. Seulement 0,0001% des fonds marins ont été étudiés et les nombreuses espèces inconnues qui y vivent sont déjà menacées par des industries telles que l’exploitation minière en haute mer.
Plus près de la surface de la mer, cependant, nous en savons beaucoup plus sur la biodiversité. Et les nouvelles ne sont pas meilleures : en Antarctique, le nombre de manchots diminue à un rythme alarmant et de nombreuses espèces d’albatros sont menacées. Pendant ce temps, les tortues de mer, les poissons et les oiseaux suffoquent dans nos déchets plastiques ou sont victimes de la pêche industrielle. Si vous voulez nous aider à mettre fin à cette situation, signez notre pétition en faveur d’un nouveau traité sur les océans qui protégera au moins 30 % des océans d’ici 2030.
À l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique, Greenpeace s’associe à « Ensemble pour la biodiversité », un mouvement qui vise à toucher le plus grand nombre et à attirer l’attention sur l’urgence d’une meilleure protection de la biodiversité.
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