Ce matin, Greenpeace a inscrit le message “Climate and workers first #brusselsairlines” sur les passages piétons devant la chancellerie de la Première ministre Sophie Wilmès ainsi que devant le cabinet du ministre des Finances, Alexander De Croo. Greenpeace demande ainsi aux responsables politiques que toute aide financière accordée aux compagnies aériennes comme Brussels Airlines serve à la protection et à la reconversion des employés ainsi qu’à un plan climat ambitieux. Près de 11.000 citoyens ont déjà écrit à nos ministres pour réclamer des conditions à l’aide financière. Et vous ?

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Appel aux ministres : pas de chèque en blanc pour l’aviation

Aider les employés et protéger le climat

ACTION pour soutenir le climat et les travailleurs #brusselsairlines

Le gouvernement est sur le point d’octroyer une aide d’État à Brussels Airlines en difficulté. La compagnie aérienne demande 290 millions d’euros mais n’offre aucune garantie à ses employés et ne mentionne à aucun moment l’urgence climatique.

Pour notre association, l’argent de renflouement doit permettre d’éviter une catastrophe sociale, pas de relancer de plus belle le secteur de l’aviation. Ce secteur doit respecter, de façon contraignante, l’objectif inscrit dans l’accord de Paris, c’est-à-dire limiter le réchauffement climatique à 1,5 degrés. Cela implique une réduction significative de la demande de l’aviation par rapport au niveau d’avant la crise. Un premier pas concret serait la suppression des vols courts-courriers vers les pays voisins lorsqu’il existe une alternative avec un bus ou un train (de nuit) et le développement de ces alternatives justement. 

Au total, l’industrie aérienne européenne réclame près de 26 milliards d’euros aux États européens sans offrir de réelles garanties en matière d’emploi ou en matière environnementale. Cela, alors qu’avant la crise, les émissions de gaz à effet de serre de l’aviation augmentaient de façon exponentielle.

L’enjeu est important 

ACTION pour soutenir le climat et les travailleurs #brusselsairlines

Injecter aveuglément de l’argent dans un secteur polluant aujourd’hui, c’est alimenter l’urgence climatique sans offrir de réelle perspective d’emplois à moyen ou long terme. C’est pourquoi, Greenpeace exige que tout aide financière accordée soit liées à des garanties de protection et de concertation sociales, ainsi qu’à des objectifs climatiques ambitieux qui doivent concerner toutes les compagnies aériennes. Vous aussi, demander à nos ministres de prendre leurs responsabilités ! 

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