Kinshasa, 13 juin 2024 – Après plus de deux mois d’attente, le nouveau gouvernement de la République Democratique du Congo (RDC) vient d’être finalement investi officiellement par l’Assemblée Nationale. Greenpeace Afrique prend acte de la reconduction de Mme Eve Bazaiba à la tête du ministère de l’Environnement et Développement Durable et le remplacement de M. Didier Budimbu aux Hydrocarbures par M. Aimé Molendo Sakombi, et rappelle les grands défis qui caractérisent ces deux secteurs .

Dans le secteur de l’environnement, Greenpeace Afrique dans son communiqué du 8 avril 2024 a dénoncé l’attribution d’un million d’hectares de forêts par la ministre Eve Bazaiba, à une société américaine. Après plusieurs interpellations, Greenpeace Afrique et ses partenaires de la Société Civile, réitèrent leurs préoccupations aux autorités  afin d’assurer la sauvegarde  des ressources naturelles en RDC.

“Les dispositions de la loi congolaise relatives à la protection de l’environnement  sont clairement définies. Elles visent à réguler la gouvernance forestière, à protéger réellement  les forêts et à améliorer les conditions de vie des communautés locales. Nous exhortons encore une fois le ministère de l’Environnement à veiller à la stricte application de ces réglementations.” déclare Greenpeace

Quant au secteur des hydrocarbures, deux ans après le lancement des appels d’offres et, suite aux multiples reports des dates limites de soumissions de candidatures, les organisations de la société civile ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la manière dont ce processus a été conduit. Toutes ces voix rejoignent celle de Greenpeace Afrique qui depuis le début du processus appelle le gouvernement congolais à repenser ce projet pour le bien des communautés locales et la protection de nos forêts. 

“ Il est temps de prendre conscience de l’échec du projet climaticide des appels d’offres de blocs pétroliers et gaziers en RDC, et de mettre fin au pouvoir néocolonial des industries extractives sur nos terres. Nous demandons au nouveau ministre des Hydrocarbures de se prononcer sur  l’annulation et la cessation totale des appels d’offres des combustibles fossiles qui n’ont plus d’avenir” conclut Greenpeace Afrique.

Raphael Mavambu, Communication et Media, [email protected], Greenpeace Afrique.