Nairobi, le 23 janvier 2024 – Suite à l’annonce de l’interdiction du plastique à usage unique et du styromousse dans l’État de Lagos, au Nigeria, Hellen Kahaso Dena, responsable du projet panafricain sur le plastique de Greenpeace Afrique, a déclaré :

 “Nous félicitons l’État de Lagos d’avoir pris une mesure décisive en faveur de l’environnement en interdisant le styromousse et d’autres plastiques à usage unique. Il s’agit d’un signal positif et fort qui montre que le Nigeria est déterminé à s’attaquer aux problèmes environnementaux critiques et à contribuer à un avenir durable aux côtés d’autres nations africaines.”

Les plastiques contribuent de manière significative à la triple crise planétaire : le changement climatique, la pollution et la perte de biodiversité. La pollution plastique est une menace mondiale grave qui nuit à la santé humaine et à la planète, et qui est plus pesante dans les pays moins riches où les systèmes de gestion des déchets sont inefficaces ou rares.

Tout en saluant cette décision importante, Dena précise que la mise en application de cette décision ainsi que  la réparation des dommages existants constituaient une tâche monumentale.

“Nous exhortons le gouvernement de l’État de Lagos non seulement à faire respecter l’interdiction de manière efficace, mais aussi à renforcer les politiques et les réglementations relatives aux matières plastiques”, a-t-elle déclaré. 

Les vendeurs ambulants et les marchés de Lagos utilisent des contenants en polystyrène pour emballer les aliments et les produits. Ces emballages représentent un danger pour la santé des consommateurs et leur utilisation constante a provoqué l’engorgement des routes et l’obstruction des égouts de la ville, augmentant ainsi les risques d’inondation et les menaces pesant sur la biodiversité.

“Nous demandons au gouvernement d’inciter les producteurs à adopter des solutions durables et abordables pour remplacer le polystyrène et les autres plastiques à usage unique. Ce n’est qu’en apportant son soutien que le gouvernement pourra proposer des alternatives durables à ces produits populaires mais nocifs dont les gens se servent tous les jours”, a conclu Dena.

Au moins 34 pays africains disposent d’une interdiction ou de lois limitant l’utilisation des plastiques. Dans la plupart des cas, l’application des interdictions reste un défi.

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